Salon Epoqu'Auto 2014

En 1954, convaincu du potentiel du marché automobile, Jean Daninos crée la marque Facel Véga, avec la ferme intention
de s’installer en héritier des grands constructeurs français de
luxe d’avant-guerre.

Après la disparition de Talbot, Delahaye, Bugatti… Facel devient, en 1955, le seul constructeur
français d’automobiles de luxe.

La Véga, tout premier modèle exposé au Salon de Paris 1954, est un élégant et luxueux coupé, animé du moteur Chrysler
V8 type " DeSoto Firedome " de 4 528 cm3, accouplé à une boîte à quatre vitesses synchronisées Pont-à-Mousson.

La Véga devient dès fin 1955 la " Facel Véga " et les coupés FVS produits reçoivent différents moteurs de cylindrée comprise
entre 4 527 et 5 798 cm3. Longtemps immuable, la ligne générale est ensuite légèrement modifiée par l’adoption d’un
pare-brise panoramique, de 2 phares ronds superposés à l’extrémité de chaque aile et d’une calandre verticale et des
ouïes latérales élargies.

Deuxième création de Facel, la luxueuse berline baptisée " Excellence " est présentée au Salon
de 1956. L’absence de pilier central entre les 2 portes permet un accès aisé aux places arrières. Ce modèle, lui aussi
équipé d’un moteur Chrysler V8 dépassant 6 litres de cylindrée sur les derniers exemplaires, ne fut produit qu’à un peu
plus de 150 exemplaires.

Les Facel Véga restent des voitures d’exception, qui ne peuvent assurer l’équilibre économique
de l’entreprise. Le 31 octobre 1964, la société Facel ferme définitivement ses portes, emmenant avec elle les derniers
grands rêves de la carrosserie automobile hexagonale. Entre temps, Jean Daninos aura produit un peu moins de 3 000
véhicules, aujourd’hui entrés dans la légende : 849 FV et HK 500 (dont 11 cabriolets), 184 Facel II, 153 Excellence,
environ 1 050 Facellia, 624 Facel III et 44 Facel 6.

23 voitures sont présentées sur le plateau : 1 Véga FV, 1 FV1 cabriolet, 1 FV2B, 1 FV3B, 1 HK500, 1 Facel II, 1 Excellence
1ère série, 1 Excellence 2ème série, 2 Facellia FA cabriolet, 1 Facellia F2 coupé 4 places, 1 Facellia F2B coupé 4 places,
1 Facel III cabriolet, 1 Facel III coupé 4 places, 1 Facel 6 cabriolet, 1 Facel 6 coupé 4 places, 1 Bentley Cresta, 4 Simca
sport et 2 Ford Comète.

Après la Porsche 911, qui a fêté son 50ème anniversaire à l’occasion d’Epoqu’Auto
2013, c’est au tour de Mustang de venir souffler des bougies à Eurexpo.
Le 17 avril 1964 marque un tournant dans l’histoire de l’industrie automobile
américaine. Ce jour-là, Ford, second constructeur mondial, présente à la foire
mondiale de New York la voiture qui doit donner un nouveau souffle à son
histoire. Portée par Lee Iacocca, alors directeur général de l’entreprise, la
Mustang ouvre la porte à une nouvelle ère dans l’industrie automobile.

Avec cette voiture, Ford a en quelque sorte réinventé l’automobile pour
les jeunes Américains issus du baby boom et blasés des grosses voitures
lourdes et massives.

La Ford Mustang devra avoir une allure sportive, des
performances à l’avenant, des pièces issues de la grande série et un prix
de vente abordable. Pour accompagner cette nouvelle approche technique, une campagne marketing sans précédent
est organisée par la Ford Motor Company. Le succès est à ce prix… et il est au rendez-vous.

Pour l’année du centenaire du début de la guerre de 14 / 18, Epoqu’Auto ne pouvait pas échapper au souvenir du conflit
le plus meurtrier de l’histoire. Et c’est naturellement la Fondation Berliet, partenaire incontournable du salon et
mémoire de l’histoire automobile, qui s’est chargée de constituer avec la participation du musée des Sapeurs
Pompiers de Lyon le plateau intitulé " Les combattants de la Grande Guerre ".

Entre février et décembre 1916, une modeste route départementale, sinueuse, médiocrement empierrée, de 7 mètres
de large, devient le seul lien entre Bar-le-Duc et Verdun. Le capitaine Doumenc, en quelques jours, met en place une
logistique qui permet d’absorber jour et nuit un trafic ininterrompu, dans les deux sens, sur cette chaussée de 65 km,
qui recevra le titre officiel de " Voie Sacrée ".

Une noria de 3 500 camions, dont la moitié sont des Berliet CBA, transporte chaque semaine 90 000 hommes et 50 000 tonnes de matériel.

S’y ajoutent 800 ambulances, 200 autobus, 500 tracteurs
d’artillerie et 2 000 voitures de liaison. Le trafic atteint jusqu’à 300 véhicules / heure, à la vitesse moyenne de 10 à
15 km/h. Au total, plus de 2 400 000 hommes et 2 000 000 de tonnes de vivres, munitions et matériel transiteront par
cette route.

Autodiva propose cette année quelques exemples de voitures qui ont marqué l’histoire de la course
Automobile. De la Talbot T26C de 1948, aux réalisations de petits constructeurs français comme AGS ou Pygmée.

Avec une grande visite du salon en large et en travers j’ai pu me régaler avec un large panel de véhicules allant de la rare BMW Z8 , en passant par les Porsche 911 dont je commence à vraiment tombé sous le charme.

Finissant le salon par une visite de la vente aux enchères, il me tarde d’être à l’année prochaine pour découvrir un nouveau salon plein de surprise.